La laine, les aiguilles et le modèle sont les 3 incontournables du tricot. Mais d’autres petits outils deviennent vite indispensables à tout tricot-addict qui se respecte. Petit tour du propriétaire de ces petites choses qu’il faut absolument avoir d’après moi !
Les vrais indispensables
Un mètre ruban
Au rang des indispensables tricot, c’est peut-être celui qui se hisse à la première place. Obligatoire pour surveiller l’évolution de votre tricot, d’autant que la plupart des modèles donne les indications en centimètre, il vous sert également en premier lieu pour mesurer votre échantillon et adapter votre modèle au besoin.
Des marqueurs
Un autre petit outil à avoir sous la main quand on doit mettre des repères dans le tricot, pour le col, les emmanchures, les augmentations, les rangs… On en trouve de toutes les formes et de toutes les couleurs, Pour des versions un peu originales, je vais les chercher sur Etsy.
Une gauge à aiguilles
Un autre outil bien pratique, mais qui ne devient indispensable que quand la taille des aiguilles n’apparait plus dessus, voir qu’elle n’y a jamais été indiqué comme c’est généralement le cas des aiguilles double pointe. Hop, un petit tour dans la jauge. Il en existe plusieurs sortes, dont certaines ayant un système de correspondance de tailles. C’est bien utile quand on a trouvé un modèle qui n’utilise pas le système international pour indiquer la taille des aiguilles. La mienne vient de Sostrene Grene. Elle n’indique que le système métrique mais elle me permet de mesurer mon échantillon d’un seul geste, ce qui la rend indispensable du coup !
Des aiguilles à laine
Elles servent à rentrer les fils à la fin du tricot, et quand nécessaire, à coudre les différentes pièces de l’ouvrage. Il en existe plusieurs sortes, de plusieurs tailles. J’ai opté pour des aiguilles à laine avec un chat souple en nylon, vendue par lot de 3 tailles chez Cultura.
Une paire de ciseaux
Rien de particulier à dire sur cet outil, pensez juste à en avoir une paire dans votre trousse tricot.
Un crochet
Cela peut paraitre bizarre quand on parle de tricot mais je vous assure qu’avoir un crochet à portée de main sauve bien la vie quand il faut récupérer une maille perdue quelques rangs plus bas. Il faudra prendre un instant pour réfléchir à la façon de remonter la maille, mais ça sera toujours plus rapide et moins frustrant que devoir défaire la moitié du tricot. Inutile d’avoir un crochet de la taille exacte de celles des aiguilles à tricoter, un crochet de taille 3,5 ou 4 sera parfait pour récupérer à peu près toutes les laines, quelque soit leur grosseur. Un crochet est aussi indispensable si votre projet tricot comporte des franges en finition, pour passer les brins de laine. Indispensable donc.
De quoi prendre des notes
Ce n’est pas parce qu’on envisage de suivre un modèle préétabli qu’on a pas notre petite touche perso à ajouter ou des précisions à noter dans un coin. C’est pour ça que j’ai toujours un petit calepin dans mon nécessaire de tricot, ou des post-it. Bref, de quoi noter mes idées tout de suite.
Les moins indispensables, mais pas forcément in/utiles
Un sac à tricot
Sincèrement, on peut s’en passer mais c’est tout de même bien plaisant d’avoir un endroit où ranger son en-cours. A la maison j’utilise un panier pour mes tricots pas encore tombés de mes aiguilles. J’ai aussi une malle… deux malles… dans lesquelles je range la laine qui attend sagement que je décide ce que je vais en faire. J’y rangeais aussi mes aiguilles en vrac et mes patrons mais j’ai un peu réorganisé tout ça. Le principal étant que vous ayez un espace dédié où vous puissiez stocker tout votre matériel au même endroit. Cela étant, le sac à tricot est aussi bien pratique pour les tricot-troteuses.
Un étui à aiguilles
Un autre indispensable non indispensable quand on a une autre solution, mais bien pratique quand même : la boite/étui/housse à aiguilles. J’utilise désormais un étui en carton rond dans lequel je loge toutes mes aiguilles droites. J’y mettais aussi jusqu’à il y a peu mes crochets, dans le couvercle retourné, mais depuis ces derniers ont migré dans des pots à crayons que j’ai déniché chez Ikea et trônent fièrement sur mon étagère à laine. Mes aiguilles circulaires sont rangées dans une autre boite. Le principale selon moi est de rassembler les outils par famille, et de ne pas s’éparpiller dans tous les recoins de la maison.
Des aiguilles à torsade
J’avais tendance à les mettre dans les catégories des vraies indispensables mais j’ai découvert un certain nombre de tutos et donc de techniques pour réaliser des torsades sans ces aiguilles auxiliaires. Je vous laisse le loisir de chercher ça par vous même, en attendant que je fasse (peut-être) un tuto à ce sujet.
Un bol à laine

Alors ça pour moi c’est un gadget, mais qui prend toute son utilité quand on a peu d’espace pour stocker sa pelote de laine et qu’on ne veut surtout pas qu’elle finisse par terre ou entre les pattes du chat qui va immanquablement essayer de la bouloter s’il la voit tourner. J’étais littéralement tombé amoureuse d’un bol venant de Sostrene Grene (identique à cette photo mais en mauve, on l’aperçoit sur mon Instagram). Hélas il a fini par terre, et en 3 morceaux. Céramique et chute ne font définitivement pas bon ménage…
Depuis il ne me manque pas vraiment, vu que je laisse ma pelote dans mon panier à en-cours, mais si j’en croise un qui me déclenche de nouveau un coup de cœur comme se fut le cas avec celui là, sûr qu’il reviendra dans mon trousseau. Et Internet en propose une belle collection, donc je me laisserais surement bientôt tenter, mais le prendrais en bois probablement cette fois.
Un support à laine
On parle aussi de dévidoir à pelote (à ne pas confondre avec le dévidoir à laine qui sert à bobiner). Dans le même esprit que le bol à laine, ce support droit sur lequel on « plante » la pelote est aussi un gadget. Je pense qu’il trouve surtout son utilité pour les personnes qui attaquent leur pelote par le fil extérieur, ce qui n’est pas mon cas. J’utilise en effet quasiment toujours le fil intérieur. Cela m’évite justement d’avoir la pelote qui coince parce qu’elle ne tourne pas sur elle-même.
Un compte-rangs
Petit outil indispensable quand on tricote plusieurs pièces identiques qu’il faudra ensuite assembler, comme un avant et un arrière de pull par exemple, ou quand le modèle est indiqué en nombre de rang ou qu’il faut monter un motif sur un nombre de rang précis. Mais inutile selon moi d’investir là dedans, une feuille et un crayon font aussi bien l’affaire. Pour les accros du numérique, il existe aussi des applications mobiles gratuites.
Des bouchons d’aiguilles
Ces petits ustensiles ont une fonction bien précise : retenir les mailles sur l’aiguille quand on met le tricot en pause. Personnellement je n’en utilise pas, mais je suis à peu près certaine que je leur trouverais une utilité si je commençais à utiliser les Swing Needles. Plutôt que d’en acheter une paire : un lot d’aiguille doubles pointes, deux bouchons d’aiguilles. Le tour est joué et l’économie réalisée.
Un arrêt de mailles
Un gadget qui peut se rendre utile quand on doit mettre une partie de son tricot en attente. Personnellement je n’en ai jamais utilisé parce que j’ai toutes mes tailles d’aiguilles en au moins 2 jeux, je les utilise donc en aiguille d’attente, mais j’avais reçu un câble arrêt de maille dans mon calendrier de l’avant Phildar édition 2019. On trouve aussi des épingles auxiliaires qui ont la même fonction de mettre un grand nombre de maille de coté pour les reprendre plus tard.