Voilà, c’est décidé, vous vous lancez dans l’aventure ! Bienvenue dans le cercle pas si fermé des accros de la maille. Et pour bien débuter au tricot, il y a deux ou trois petites choses que vous devez savoir.

La décision est prise donc, mais pour autant, le premier vrai pas n’est pas encore fait. Débuter au tricot n’est pas une sinécure, et on peut vite se sentir dépassé tant les possibilités et les choix sont vastes.

Prenez le temps.

Rien ne presse. De toute façon soyons honnêtes, il va en falloir des heures d’expérimentation et d’apprentissage avant de commencer à se sentir à l’aise. Alors autant partir sur de bonnes bases.

Tout le monde peut tricoter

Personne ne nait en sachant marcher. De la même façon, personne ne nait en sachant tricoter.

Dans un cas comme dans l’autre, pour savoir le faire, il faut apprendre à le faire. Certes, concernant la marche, les nouveau-nés ont un réflexe de marche automatique, comme si c’était inscrit dans nos gènes… Mais ce réflexe disparait en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, résultat : il faut apprendre.  Il n’existe pas de gène du tricot, ou de don particulier donné par une bonne fée à un bébé gazouillant au berceau. Avec un peu de patience et beaucoup de curiosité, tout le monde peut apprendre à tricoter.

C’est bon pour la santé !

Du tricot à la tricothérapie, il n’y a qu’un pas. En plus d’avoir un effet ultra positif sur l’estime de soi (qui n’est pas fier de ses réalisations DIY ?), il semblerait que le tricot est un effet favorable sur notre santé, notamment mentale, car il favoriserait la méditation en nous aidant à se vider la tête. Un allié idéal quand on a besoin de se relaxer. Pour aller plus loin sur le sujet, je vous envoie à ce petit article de Cosmopolitain qui présente l’ouvrage « Tricothérapie : le tricot est le nouveau yoga« , de Peace and Wool, aux éditions Flammarion.

Tricoter permet également de renouer avec le sensoriel : le toucher de la laine, l’ouïe avec le bruit des aiguilles, la vue avec les couleurs des pelotes… Certaines études vont même jusqu’à poser que tricoter stimule le cerveau. De là à dire que c’est une piste pour lutter contre certaines maladies dégénératives ? Ce qui est certain, c’est que le tricot active le cerveau d’une façon globale, et ça, c’est plutôt pas mal.

Il existe un grand nombre de règles et de techniques

On peut vite se sentir perdu(e) face à la multiplicité des informations : comment tenir ses aiguilles, les différents points, les différentes textures de fil, quelle laine pour quel projet, quel fil pour quelle aiguille, les motifs, les reliefs, les diminutions, les augmentations, les techniques… La liste des informations est longue et peut sembler sans fin quand on débute au tricot. Par chance, il est inutile de tout connaitre pour pouvoir se lancer. Quelques bases sont néanmoins indispensables à maitriser, à commencer par savoir qu’on achète son matériel en fonction de son projet, et non l’inverse. On commence donc par choisir son modèle. C’est lui qui déterminera le choix de la laine, puis par voie de conséquence celui des aiguilles.

Pour les aspects plus techniques, l’apprentissage se fait chacun à son rythme. Et sincèrement, personne ne vous demandera de tout connaitre. Même les tricoteuses les plus averties sont sans doute ignorantes de certaines techniques, donc pas de panique. L’essentiel est de respecter ses envies afin de conserver l’envie de tricoter.

… mais aussi d’astuces et de conseils pour s’y retrouver

Par chance, l’univers du tricot est un univers de partage, et Internet est une source intarissable d’informations pratiques en tout genre. Conseils, astuces, tutoriels, vous y trouvez de tout ! Certains sites professionnels proposent des classrooms avec des petits ateliers ou articles. Je pense notamment à la Phil’Académie by Phildar qui propose des petits articles rapides à lire, des ateliers et des vidéos tuto bien pratiques quand on débute. Le plus simple reste néanmoins de chercher via un moteur de recherche les mots clés, et de tester les liens qui vous seront proposés.

On trouve également beaucoup de tutos vidéos sur YouTube. La chaine de la Joueuse de Pelotes est une véritable mine d’or aussi bien pour le tricot que pour le crochet, pour débuter, ou se perfectionner. Pour les personnes qui préfèrent le papier, de nombreux ouvrages existent pour apprendre les bases du tricot, ou ses techniques les plus complexes. De la simple revue à la Bible du tricot, il y en a pour tous les goûts.

Le tricot est surtout une passion qui se partage !

Si vous avez la chance d’habiter dans une ville qui abrite des cafés-tricots, sautez le pas, allez y faire un tour ! Un moment convivial, avec des passionné(e)s de tous les âges et de tout les horizons. Et une façon super efficace de progresser. Les merceries spécialisées peuvent également proposées des ateliers, n’hésitez pas à vous renseigner.

Il ne faut pas avoir peur de se lancer !

C’est en forgeant qu’on devient forgeron ? Pour le tricot c’est exactement pareil ! Apprendre la technique c’est bien, mais la meilleure façon de progresser reste la pratique. Il faut très peu de temps pour comprendre une technique, inutile donc d’y passer des jours. Débuter au tricot, c’est tester un peu mais surtout rapidement trancher dans le vif et commencer un ouvrage. C’est d’autant plus vrai si vous avez opté pour un modèle déniché sur le net accompagné d’une vidéo explicative. C’est du pas-à-pas, alors allez-y, et n’ayez aucun scrupule à abuser du bouton pause au besoin !

Vous aurez plus rapidement la satisfaction d’avoir créer quelque chose en attaquant le chef d’œuvre qu’en insistant sur le brouillon, croyez-moi. Et puis si c’est loupé, ce n’est pas grave. On a le droit de se tromper, on défait et on recommence en gardant la motivation et le sourire.

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